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L'IA générative : le nouveau plat épicé du monde du travail

Personnellement, je prends l'IA générative comme un plat épicé : ça peut brûler, mais ça peut aussi ajouter du piquant à notre vie professionnelle. Comment, vous demandez-vous ? Eh bien, un récent rapport [1] de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), publié le 21 août 2023, suggère que l'IA pourrait en effet être cet ingrédient piquant qui secoue ou stabilise le monde du travail.

Comme le mentionnent les auteurs de ce rapport, les débats actuels sur l'Intelligence Artificielle (IA) et l'emploi nous rappellent les disputes familiales lors du repas dominical : tendus, incertains et avec une bonne dose de "je te l'avais bien dit". On se souvient des années 1900 avec l'introduction de la chaîne de montage, qui a provoqué un raz-de-marée dans le monde ouvrier, ou encore des années 1950 et 1960, avec l'introduction des premiers ordinateurs centraux, qui ont semé la panique dans les entreprises.

Aujourd'hui, l'IA générative, capable de produire du texte, des images ou d'autres médias, sort des laboratoires pour venir traîner ses guêtres dans notre quotidien. Et force est de constater qu'elle fait son petit effet. Elle est surtout un casse-tête pour les travailleurs cognitifs, ces fameux "cols blancs", touchés de plein fouet par l’avancée de l'IA et de l'apprentissage automatique.

Et pourtant, comme le soulignent les auteurs du rapport :

"Les résultats de la transition technologique ne sont pas prédéterminés. Ce sont les êtres humains qui sont à l'origine de la décision d'incorporer ces technologies et ce sont eux qui doivent guider le processus de transition".

En d'autres termes, l'IA n'est pas un monstre qui va dévorer tous nos emplois. Elle est plutôt comme un nouvel outil mis à notre disposition, à nous de décider comment l'utiliser.

Cela étant dit, le rapport de l'OIT met en lumière certains aspects inquiétants de l'IA générative. Par exemple, elle pourrait creuser le fossé numérique existant, avec un impact sur la productivité et les revenus. En effet, une IA générative comme ChatGPT nécessite un accès à internet et à l'électricité pour fonctionner, ce dont sont privées encore 2,7 milliards de personnes dans le monde.

De plus, les pays à revenu élevé pourraient être les plus touchés par l'automatisation, en raison de la proportion importante d'emplois de bureau et para-professionnels. En revanche, les pays à revenu moyen et faible seraient moins exposés, même si certains métiers, comme les opérateurs de centres d'appels, pourraient être vulnérables à l'automatisation.

Et ce n'est pas tout. Les femmes pourraient être particulièrement impactées par l'automatisation. Dans les pays à revenu élevé, 7,9% des emplois féminins pourraient être affectés, contre 2,9% pour les hommes. Dans les pays à revenu intermédiaire supérieur, ces chiffres sont de 2,7% pour les femmes et 1,3% pour les hommes.

Mais attendez, ne partez pas en courant ! Le rapport de l'OIT n'est pas totalement pessimiste. Il souligne également que l'IA générative devrait créer plus d'emplois qu'elle n'en détruit. En effet, elle pourrait automatiser certaines tâches plutôt que de remplacer entièrement un rôle. Résultat : la plupart des emplois et des industries ne sont que partiellement exposés à l'automatisation et sont plus susceptibles d'être complétés que remplacés par la dernière vague d'IA générative.

Alors, que faut-il retenir de tout cela ? Pour moi, le message est clair : l'IA générative est là pour rester, et elle va transformer le monde du travail. Mais la façon dont elle le fera dépendra en grande partie de nous. Alors, sommes-nous prêts à prendre le taureau par les cornes et à guider cette transition technologique ? Ou allons-nous laisser l'IA dicter les règles du jeu ?

 

Et vous, qu'en pensez-vous ? Est-ce que l'IA générative est un atout ou une menace pour le marché du travail ? Comment devrions-nous gérer cette transition technologique ? Je serais ravi de connaître votre avis sur la question. Alors, n'hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.

[1] Gmyrek, P., Berg, J., Bescond, D. 2023. Generative AI and Jobs: A global analysis of potential effects on job quantity and quality, ILO Working Paper 96 (Geneva, ILO). https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---inst/documents/publication/wcms_890761.pdf, consulté en ligne le 21 août 2023

Cet article a été élaboré avec l'aide de ChatGPT, un modèle de langage avancé développé par OpenAI. Le recours à ChatGPT (version : gpt-4 de l'API) pour la rédaction de cet article permet de faciliter le processus de création de contenu. Le thème de l'article a été déterminé par Olivier Leclère, qui a aussi fourni le rapport de l'OIT comme référence pour guider la rédaction. Il est essentiel de rappeler que ChatGPT est un outil automatisé et ne saurait remplacer les conseils ou l'expertise d'un professionnel qualifié. En outre, pour garantir son exactitude et sa pertinence, le contenu de cet article a été rigoureusement revu et approuvé par Olivier Leclère avant sa publication.

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